29 mars 2009
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C’est par la plus pure des logiques et des libertés que je soutien très largement la proposition de loi du député Richard Mallié concernant l’ouverture des zones commerciales le dimanche. Bien qu’il soit le jour « sacré du seigneur » et du repos, le dimanche n’empêche que l’état libre dans lequel nous sommes doit pouvoir nous laisser le choix de travailler ce jour ou non si l’on le souhaite, car au détriment des biens penseurs, le dimanche c’est aussi pour certains un jour qui les arrange, car c’est justement leur seul temps de repos. Celui où ils peuvent s’alimenter pour la semaine, ou faire leurs simples courses. Aujourd’hui, 7,5 millions de Français travaillent régulièrement ou occasionnellement le dimanche. 67% d'entre eux (80% en région parisienne) approuvent la proposition de loi Mallié (Ifop 9 déc 2008).
Ne soyons pas hypocrites, le travail le dimanche existe déjà dans notre pays ! Aujourd'hui, il existe un empilement de près de 200 dérogations légales, à l'origine d'absurdités à peine croyables : dans les zones touristiques un commerce de lunettes de soleil peut ouvrir le dimanche, tandis que c'est interdit pour un commerce de lunettes de vue ! À ce jour, une vingtaine de zones commerciales ouvrent tous les dimanches. Dans ces zones, tandis que le fleuriste emploie des salariés le dimanche en toute légalité (dérogation de droit), le magasin de décoration qui se trouve à coté et qui emploie des salariés est dans l'illégalité.
Aujourd’hui par exemple, des étudiants pour payer leurs études doivent travailler en alternance, le soir après les cours et sont par conséquent défavorisé par rapport aux autres ne serait ce que pour la préparation de leurs examens. Travailler le dimanche leur est impossible, et pourtant, ils ne demandent que ça ! Les couples divorcés qui souhaitent pouvoir partager la garde de leurs enfants correctement mais qui ne peuvent pas en raison des horaires de travail de l’un des deux parents. Travailler le dimanche arrangerait leur situation. Pour ceux qui veulent arrondir leur fin de mois, travailler le dimanche sera alors une bien grande révolution.
De plus, c’est une chance pour les petites entreprises qui verraient leur clientèle s’accroitre, car cela ne viserait pas que les zones commerciales, mais également les lieux touristiques et les centres-villes des grandes agglomérations. Si rien n'est fait, à terme c'est entre 15 et 20 000 emplois qui disparaitront.
Travailler et faire ses courses le dimanche, s’est une chance à saisir d’urgence. La proposition de Richard Mallié a été particulièrement travaillée, en tenant compte des avis de chacune et chacun. Elle ne prévoit pas l’obligation de travailler le dimanche, mais la possibilité pour les salariés qui le souhaitent. Elle ne concerne que les grandes agglomérations de plus d’un million d’habitants et les zones touristiques. Ceux qui travailleront le dimanche seront payés le double de leur salaire, bénéficieront d’un droit de retrait, et seule les mairies seront aptes à autoriser cette possibilité.
Ne soyons pas hypocrites, le travail le dimanche existe déjà dans notre pays ! Aujourd'hui, il existe un empilement de près de 200 dérogations légales, à l'origine d'absurdités à peine croyables : dans les zones touristiques un commerce de lunettes de soleil peut ouvrir le dimanche, tandis que c'est interdit pour un commerce de lunettes de vue ! À ce jour, une vingtaine de zones commerciales ouvrent tous les dimanches. Dans ces zones, tandis que le fleuriste emploie des salariés le dimanche en toute légalité (dérogation de droit), le magasin de décoration qui se trouve à coté et qui emploie des salariés est dans l'illégalité.
Aujourd’hui par exemple, des étudiants pour payer leurs études doivent travailler en alternance, le soir après les cours et sont par conséquent défavorisé par rapport aux autres ne serait ce que pour la préparation de leurs examens. Travailler le dimanche leur est impossible, et pourtant, ils ne demandent que ça ! Les couples divorcés qui souhaitent pouvoir partager la garde de leurs enfants correctement mais qui ne peuvent pas en raison des horaires de travail de l’un des deux parents. Travailler le dimanche arrangerait leur situation. Pour ceux qui veulent arrondir leur fin de mois, travailler le dimanche sera alors une bien grande révolution.
De plus, c’est une chance pour les petites entreprises qui verraient leur clientèle s’accroitre, car cela ne viserait pas que les zones commerciales, mais également les lieux touristiques et les centres-villes des grandes agglomérations. Si rien n'est fait, à terme c'est entre 15 et 20 000 emplois qui disparaitront.
Travailler et faire ses courses le dimanche, s’est une chance à saisir d’urgence. La proposition de Richard Mallié a été particulièrement travaillée, en tenant compte des avis de chacune et chacun. Elle ne prévoit pas l’obligation de travailler le dimanche, mais la possibilité pour les salariés qui le souhaitent. Elle ne concerne que les grandes agglomérations de plus d’un million d’habitants et les zones touristiques. Ceux qui travailleront le dimanche seront payés le double de leur salaire, bénéficieront d’un droit de retrait, et seule les mairies seront aptes à autoriser cette possibilité.