Dans sa première déclaration officielle devant les médias après le remaniement de dimanche dernier, le président de la république Nicolas Sarkozy en serait, à entendre certains, ressorti comme nouveau, changeant, et enfin, décidé à changer la France.
Le président a en effet tenu un discours clair, intéressant, profond, et surtout très prometteur pour l'avenir de la France. Plus de sécurité, plus d'emploi, réformes fiscales, ou encore lutte contre l'immigration clandestine étaient ses premières préoccupations, et le sont en effet pour la France.
Mais hélas, son discours était le même que celui que nous entendons depuis le début de sa campagne présidentielle et pendant tout son mandat. Le président de surcroît, a en réalité plus reculé dans son discours et ses actes qu'avancer ne serait ce qu'en annonçant par exemple la fin de l'ouverture, mais aussi et surtout la fin du bouclier fiscal instauré par lui même.
Son interview a montré le début pour lui d'une nouvelle campagne électorale. En s'adressant, enfin, à ses électeurs et en abordant les thèmes qu'ils attendaient, sans trop d'espoir compte tenu de son bilan néant, le président a bien compris que la victoire ne sera pas simple pour lui. Il a donc fait appel au plan « C »...
Tout ceci se reflète avec la « Villepinisation » du gouvernement afin de parasiter l'arrivée de l'intéressé, mais encore les discours du Front National dont le dernier n'a jamais été aussi fort dans des sondages en vue des élections présidentielles, alors que 70% des Français ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy soit réélu.
La seule question que les Français auraient pu se poser en réfléchissant par eux même c'est : « Pourquoi n'a t-il rien fait pendant son mandat ? ». Avant car n'imaginez pas qu'il prendra des risques à un an d'échéances cruciales pour lui, et la France.